La basse vision, mal du siècle ? En France, avec le vieillissement de la population, 5 millions de personnes seront malvoyantes en 2020 contre 1,7 million en 2005. DMLA et glaucomes en sont deux grandes causes. L’accompagnement de cette population est donc un enjeu de santé publique.
Basse vision : opticiens en première ligne
L’accompagnement des malvoyants est pluridisciplinaire, et les opticiens y jouent un rôle croissant. La Haute Autorité de santé recommande, depuis juin 2012, d’orienter les patients vers un opticien spécialisé en basse vision afin de choisir l’aide technique adaptée, mais aussi pour l’accompagnement en rééducation.
Un déficit en opticiens spécialisés
Cela nécessiterait donc un maillage dense pour conseiller au quotidien, en toute proximité, les clients à basse vision. Toutefois, il n’existe en France que 600 opticiens spécialisés, alors que l’on compte 11 500 points de vente ! La cause principale : le manque d’information aux professionnels.
L’aide professionnelle aux malvoyants : un devoir citoyen
Selon l’INSEE, seulement 13 % des malvoyants bénéficient d’aide technique (loupes, lampes, téléagrandisseurs, machines à lire…) L’opticien peut pourtant proposer des produits appropriés et en être le meilleur communicant.
Dans le cadre du DPC, ISOFORM lui propose une formation d’excellence aux enjeux de la basse vision. Outre le développement commercial induit, il s’agit surtout d’apporter d’excellentes réponses aux angoisses d’une population en constante augmentation.
Sources chiffres : INSEE – INSERM – Fédération des aveugles de France