Optimisation des capacités visuelles au travail – DPC
Avis non disponibleObjectifs de la formation :
- Savoir conseiller les clients sur le choix de leur équipement en vue d’une optimisation des capacités visuelles
- Savoir prendre en compte l’environnement du client en vue d’une optimisation des capacités visuelles
- Développer une approche pluridisciplinaire de l’optimisation des capacités visuelles
Programme
- Capacités visuelles : de quoi parle-t-on ?
Acuité visuelle et accommodation
Convergence et vision binoculaire
Vitesse lecture
- Optimisation optique des capacités visuelles
Réaliser un bilan amétropique complet
Compenser parfaitement le sujet
Compenser en lentilles de contact
- Optimisation de l’ergonomie
Distance de travail et réalisation de pauses visuelles
Conseils sur l’écran, aération, clignement
- Optimisation de l’aménagement du poste de travail
Libérer l’espace, aménager le plan de travail
Aménager la localisation du bureau
Aménager les postes d’entrée et aménager la posture
- Développer une approche pluridisciplinaire
Orthoptiste, ophtalmologiste, ostéopathe, kinésithérapeute, posturologue, médecine du travail
Méthode pédagogique
Formation en distanciel depuis notre plateforme pédagogique www.mytrainingcampus.com :
- Tutorat asynchrone (un tuteur est disponible pour répondre à vos questions tout au long de la formation)
- Évaluation des pratiques professionnelles pré et post formation
- Quizz d’évaluation des connaissances tout au long de la formation en ligne
- 1h de classe virtuelle avec un formateur qui anime la session
Pré-requis
Être titulaire du diplôme permettant l’exercice de l’examen de vue en magasin
Avoir les notions de base d’optométrie : nature et définitions des amétropies, mode de compensation des amétropies
Informations utiles
Taux de satisfaction : 90% en mixte et 88% en e-learning (2022-2023)
0% d’abandon
Formation au confort visuel au travail – formation optique DPC
De très nombreux métiers réclament une présence quasi constante derrière un écran d’ordinateur, au détriment de la santé oculaire et de la vision des salariés. De même, l’éclairage impacte la sécurité des salariés sur leur lieu de travail en agissant sur la visibilité des tâches à exécuter. Or, il existe des précautions spécifiques à chaque espace de travail et chaque profil de personne, afin de prévenir les risques et maximiser le confort visuel. En effet, les répercussions en termes de qualité de vie et d’efficacité au travail sont importantes. Elles peuvent être évaluées et résolues grâce à l’expertise d’un opticien qui a suivi une formation optique ciblée sur le confort visuel au travail.
Le travailleur a recours dans 80% des cas à la vue pour accomplir ses missions, qu’il soit sur écran ou qu’il effectue un travail minutieux sous lampe. La plupart des tâches s’effectuent sous lumière artificielle qui, sans être dangereuse, peut révéler des troubles visuels encore non diagnostiqués (3 Français sur 4 souffrent de troubles de la vision).
Le confort visuel au travail dépend principalement de l’éclairage qui doit respecter une certaine puissance sans éblouir et viser une zone en concordance avec l’activité du salarié. En outre, la prévention visuelle au travail inclut le dépistage des troubles de la vue afin d’adapter chaque poste aux besoins de chacun. Enfin, des conseils sont utiles pour garantir l’ergonomie des postes de travail et une organisation par tâche, en fonction des contraintes visuelles.
Finalement, du confort visuel du salarié dépendent sa sécurité (diminution des accidents de travail grâce à un éclairage conforme), sa santé visuelle (prévention) et sa productivité (moins de fatigue et plus de visibilité).
Pour garantir le confort visuel au travail sur écran et clavier, il est nécessaire de veiller à l’aménagement et à l’implantation des espaces de travail, notamment à son ambiance lumineuse, aux matériels et accessoires et à l’organisation de pauses.
Généralement, on évalue le confort visuel sur plusieurs critères :
- Caractéristiques de l’éclairage : éblouissement, reflets, niveaux d’éclairement (source lumineuse naturelle) et d’éclairage, zones éclairées et présence d’ombres, stabilité de l’éclairage, rendu des couleurs.
- Posture. La hauteur du siège face à un ordinateur impacte le positionnement des yeux et des paupières et la portée de vision (de plus ou moins près). Le regard doit se positionner en haut de l’écran, pour ne pas avoir à baisser les yeux, avec une distance de 50 cm à 70 cm.
- Distance. L’emplacement de l’éclairage et la distance qui le sépare de la zone à éclairer influencent le taux de luminosité sur le poste de travail et donc le confort visuel du travailleur. Des réglages sont nécessaires pour veiller à la puissance et à l’uniformité des éclairages
Le manque de confort visuel au travail peut engendrer divers troubles visuels ainsi que des douleurs articulaires (dos, cervicales…) dues à une position incorrecte. En outre, il est impliqué dans d’autres difficultés et complications telles que des problèmes de concentration et des troubles psychologiques induits qui accroissent les erreurs et risques d’accident du travail.
Par ailleurs, on emploie le terme de « malaise oculaire » pour désigner les troubles engendrés par un défaut de confort visuel, notamment dans le contexte de travail sur écran. Il regroupe divers symptômes comme la fatigue et la sécheresse oculaires, une vision floue et baisse d’acuité visuelle, une rougeur et/ou sensation de brûlure à l’œil, une hypersensibilité à la lumière, des maux de tête et des douleurs musculo-squelettiques.
Plusieurs paramètres influencent la survenue de ces symptômes : variation des distances de lecture et des champs visuels, variation du niveau de luminosité, de contraste et de couleurs, atmosphère climatisée et sèche. En outre, des défauts visuels déjà présents (myopie, astigmatisme, hypermétropie, presbytie) peuvent être majorés si le poste de travail n’est pas adapté aux besoins des travailleurs. Ainsi, l’écran des personnes presbytes nécessite une adaptation aux verres progressifs en étant placé plus bas.
L’opticien intervient en tant qu’expert de la vision pour conseiller au client les verres correcteurs ou les lentilles les mieux adaptés à son quotidien et à sa pratique professionnelle. En partant de la prescription de l’ophtalmologue, il peut améliorer le confort visuel grâce au choix des matériaux (traitement anti-reflets et anti-lumière bleue), des équipements, des produits d’entretien, à l’adaptation sur mesure de la monture, aux recommandations pour la pose de lentilles de contact, et aux précautions d’hygiène. L’opticien prodigue aussi des conseils pour améliorer l’ergonomie au travail : réglages du mobilier et du matériel informatique (luminosité, contraste, couleur), posture ergonomique du corps sur le siège de bureau.
L’opticien-lunetier travaille en concertation avec l’équipe médicale pour optimiser la prise en charge des patients. L’ophtalmologue intervient pour diagnostiquer et soigner les pathologies oculaires, notamment par traitement chirurgical. L’orthoptiste prend en charge les besoins en rééducation et l’opticien les besoins en équipements. Grâce à une formation ciblée, l’opticien dispose d’une connaissance complète des qualités techniques des matériels et matériaux qui contribuent à l’amélioration de l’environnement de travail : luminaires, filtres, verres, etc.
Afin d’assurer un suivi complet du client en boutique, le test de vue par un opticien permet de vérifier l’efficacité d’un dispositif, d’affiner les solutions, voire d’orienter vers le médecin en cas de doute.
ISOForm dispense une formation dédiée au confort visuel au travail, éligible au DPC.
Les objectifs de la formation au confort visuel
La formation au confort visuel au travail doit permettre aux opticiens :
- de conseiller les clients sur le choix de leur équipement en vue d’une optimisation des capacités visuelles ;
- d’évaluer l’environnement du client pour proposer les aménagements nécessaires à une optimisation des capacités visuelles ;
- d’adopter une approche pluridisciplinaire afin d’améliorer la vision des clients à leur domicile, mais aussi sur leur lieu de travail.
Les thématiques abordées durant la formation ISOForm au confort visuel au travail
Le programme de la formation au confort visuel aborde cinq axes :
- Définition des capacités visuelles :
- Acuité visuelle et accommodation,
- Convergence et vision binoculaire,
- Vitesse de lecture.
- Optimisation optique des capacités visuelles. Il s’agit de réaliser un bilan amétropique complet pour être en mesure de compenser parfaitement le sujet, avec des verres correcteurs ou des lentilles de contact.
- Optimisation de l’ergonomie. À l’issue de la formation, l’opticien sera capable de conseiller le client sur la distance de travail adéquate, le type d’écran et l’aération des locaux. Il recommandera aussi une certaine fréquence de pauses visuelles et de clignements.
- Optimisation de l’aménagement du poste de travail. En libérant l’espace et en aménageant la localisation du bureau et du plan de travail, il est possible d’améliorer le confort visuel, en association avec des postures adéquates.
- Développer une approche pluridisciplinaire en concertation avec l’orthoptiste, l’ophtalmologiste, l’ostéopathe, le kinésithérapeute, le posturologue et la médecine du travail (normes et code du travail).
Les pré-requis à la formation confort visuel au travail
Pour suivre la formation confort visuel au travail d’ISOForm, il faut être titulaire du diplôme autorisant l’exercice de l’examen de vue en magasin. Cela suppose de maîtriser les notions de base d’optométrie (connaissances des troubles amétropiques et leurs compensations par équipement de correction).
Les modalités de formation
La formation confort visuel au travail d’ISOForm se décline selon deux modalités au choix : mixte (4h d’e-learning et 1h en présentiel) ou une demi-journée en présentiel. Le DPC concerne les deux modalités d’enseignement.
L’inscription à la formation confort visuel au travail
Pour s’inscrire à la formation, il faut cliquer sur le bouton « Je m’inscris » et suivre les étapes indiquées à l’écran. La première étape consiste à choisir sa modalité d’enseignement (mixte ou présentiel), puis, en cas de cours en présence, à choisir le lieu de la formation. La procédure DPC est également détaillée sur le site. Pour plus de renseignements sur la formation et pour obtenir de l’aide pour s’inscrire, le secrétariat d’ISOForm se tient à la disposition des apprenants.